Diffusion Sélective de l'Information
Du 29 mai au 5 juin 2021

 
Veille Stratégique Environnementale                                                  
                     
                           
                                              Journée mondiale de l'Environnement « 5 juin 2021»
                                                        « la restauration des écosystèmes »


Dans un contexte global de perturbations anthropiques toujours croissantes des écosystèmes naturels et semi-naturels (déforestation au drainage des zones humides, introduction de polluants chimiques...), l'unique conservation de ces écosystèmes ne suffit plus. La restauration écologique peut ainsi se révéler un complément essentiel à la conservation ...

En quoi consiste la restauration écologique?
«La restauration écologique est une action intentionnelle qui initie ou accélère l'auto-réparation d'un écosystème qui a été dégradé, endommagé ou détruit, en respectant sa santé, son intégrité et sa gestion durable». Une restauration peut ainsi être passive, lorsque les forces de dégradations sont réduites, permettant aux processus naturels de récupération de diriger la restauration, ou active, lorsque non seulement les forces de dégradations sont réduites ou arrêtées, mais que le cours de la restauration est dirigé par des interventions humaines. On parle de restauration écologique indifféremment pour des écosystèmes naturels et des écosystèmes semi-naturels (ou culturels), ces derniers étant des habitats abritant des espèces natives et à colonisation spontanée, mais dépendant d'une méthode de gestion traditionnelle.
Une étape cruciale d'un projet de restauration est la sélection d'un écosystème de référence. Celui-ci a été défini par Le Floc'h et al. (1995) comme une approximation de l'état souhaitable, une norme choisie parmi plusieurs états alternatifs possibles et accessibles par une succession d'étapes appelée trajectoire. L'écosystème de référence sera ensuite utilisé pour évaluer les efforts de restauration. Deux facteurs sont à intégrer à la notion d'écosystème de référence :
– La variation naturelle ou anthropique des écosystèmes dans le temps et dans l'espace. Ainsi, par exemple, le contexte spatial (nature de la matrice paysagère, nature des lisières, taille, isolement) des écosystèmes faisant l'objet de restauration est bien souvent altéré par rapport à la situation historique (considérée comme référence dans de nombreux cas). Ces modifications du contexte spatial ont des conséquences sur la composition et les processus des écosystèmes, ainsi que sur les possibilités de restauration des sites. Si le choix de la référence se porte sur un site, il faudra pouvoir admettre que cette référence comporte simplement des conditions, typiques des sites les moins endommagés de la région de restauration;
– Par ailleurs, le paradigme de la variation spatiale régionale, i.e. le fait que la similarité entre deux sites décroît avec leur éloignement respectif du fait de la corrélation spatiale parmi les facteurs biotiques, environnementaux et historiques, suggère qu'aucun site de référence ne constitue un objectif de restauration parfait. Quand la trajectoire désirée est réalisée, l'écosystème manipulé ne requiert plus d'assistance extérieure pour assurer sa santé et son intégrité future (hormis une éventuelle gestion courante dans le cas d'habitats semi-naturels), de plus l'écosystème est résilient ; dans ce cas, la restauration peut-être considérée comme achevée.
La restauration écologique se base largement sur la théorie de la succession et la théorie de l'assemblage (“assembly theory”), en considérant la restauration comme initiant ou accélérant l'assemblage d'une série d'espèces. La théorie des assemblages, en étudiant les ensembles de règles gouvernant l'assemblage des espèces, des communautés et des écosystèmes et leur sélection parmi un pool d'espèces plus large, possède la capacité de déterminer les stratégies de gestion les plus pertinentes, permettant ainsi de diriger la succession vers l'état désiré. Toutefois, Chase (2003) suggère que, dans des environnements sujets à des perturbations de grande ampleur et ayant une faible connectivité, l'assemblage des communautés peut aboutir à des états d'équilibre multiples. De tels états stables, alternatifs peuvent représenter un challenge pour les responsables de restaurations écologiques.
Notons enfin que, contrairement à la biologie de la conservation généralement centrée sur une (ou quelques) espèce(s) cible(s), la restauration visant l'échelle de l'écosystème et la reconstruction des fonctions et processus de cet écosystème, ce sont les communautés d'espèces, voire les écosystèmes entiers, qui font l'objet principal et central des études en écologie de la restauration.
Filtres à la restauration
À différentes étapes du processus de restauration, des filtres (ou contraintes) vont intervenir – isolément ou conjointement – entravant la colonisation, l'établissement ou la persistance à long terme de certaines espèces. Selon les auteurs, les catégories de filtres distinguées varient. Nous considérerons trois grandes catégories : les filtres liés à la dispersion, les filtres liés aux conditions abiotiques du site et les filtres d'ordre biotiques.
Ces filtres vont ainsi induire un assemblage local d'espèces (sur le site restauré) constituant un sous-ensemble plus ou moins représentatif du pool d'espèces régional selon la perméabilité des filtres pour les espèces. Par ailleurs, d'après cette perméabilité du filtre (i.e. ses caractéristiques de sélectivité), certains traits d'histoire de vie des espèces seront favorisés au sein de l'assemblage local. L'identification des traits d'histoire de vie sensibles aux différents filtres liés à une restauration écologique peut améliorer la compréhension de la régulation de la distribution des espèces dans le paysage.
Pour d'amples informations sur les catégories des filtres, veuillez consulter le lien: [Cliquez ici]

Quels intérêts de mener une restauration écologique ?
La restauration écologique ou l'écologie de la restauration ne doit pas être confondue avec la réhabilitation écologique. La réhabilitation écologique d'un espace vise à favoriser le retour d'éléments naturels (arbres, animaux) et à mettre en valeur le paysage. Le terrain ne revient pas forcément à son état antérieur. La restauration écologique se fixe, elle, un objectif bien plus ambitieux encore : le retour à l'état d'origine d'un écosystème et de sa biodiversité. Cliquez ici 

Comment évaluer la réussite d'une restauration ?
Dans tout projet de restauration, il est important de définir des objectifs clairs et précis. Ces objectifs peuvent être définis à différentes échelles écologiques : populations, communautés, processus écologiques et services de l'écosystème. Le suivi des restaurations est essentiel pour en évaluer le succès et évaluer la réalisation de leurs objectifs. Malheureusement, un suivi insatisfaisant des projets de restauration est assez récurrent.
Une restauration réussie…
Avant de quantifier la réussite d'une restauration écologique, il convient de préciser ce qu'est une restauration considérée comme réussie. Selon l'International Primer on Ecological Restoration, un écosystème s'est régénéré (restauré), lorsqu'il possède les neuf attributs suivants :
– l'écosystème restauré contient un ensemble caractéristique d'espèces de l'écosystème de référence qui procure une structure communautaire appropriée,
– l'écosystème restauré est constitué pour la plupart d'espèces indigènes,
– tous les groupes fonctionnels nécessaires à l'évolution continue et/ou à la stabilité de l'écosystème restauré sont représentés ou, s'ils ne le sont pas, les groupes manquant ont la capacité à le coloniser naturellement,
– l'environnement physique de l'écosystème restauré est capable de maintenir des populations reproductrices d'espèces nécessaires à sa stabilité ou à son évolution continue le long de la trajectoire désirée,
– l'écosystème restauré fonctionne en apparence normalement lors de sa phase écologique de développement et les signes de dysfonctionnement sont absents,
– l'écosystème restauré est intégré comme il convient dans une matrice écologique plus large ou un paysage, avec qui il interagit par des flux et des échanges biotiques et abiotiques,
– les menaces potentielles du paysage alentour sur la santé et l'intégrité de l'écosystème restauré ont été éliminées ou réduites autant que possible,
– l'écosystème restauré est suffisamment résilient pour faire face à des évènements normaux de stress périodiques de l'environnement local, ce qui sert à maintenir l'intégrité de l'écosystème,
– l'écosystème restauré se maintient lui-même au même degré que son écosystème de référence et a la capacité à persister indéfiniment sous les conditions environnementales existantes.

Outre la définition d'objectifs clairs de restauration, la référence permet ensuite d'évaluer les efforts de restauration, par le biais d'indicateurs de suivi. Les indicateurs peuvent par ailleurs fournir des informations quant aux attributs de l'écosystème restauré et/ou la trajectoire écologique empruntée. Les éventuelles contraintes rencontrées par les espèces au travers de filtres à la restauration pourront être détectées et des mesures de compensation adéquates pourront être proposées.

... Quantifiée à l'aide d'indicateurs
Différentes stratégies permettent l'évaluation de la réussite d'une restauration :
– l'atteinte des objectifs peut être quantifiée par rapport aux attributs spécifiques de sites de référence, ou par rapport à de l'information de référence de source historique ou contemporaine;
– une estimation du degré selon lequel les différents attributs d'un site restauré sont atteints;
– l'analyse de la trajectoire se base sur des indicateurs relevés périodiquement sur le site restauré et permet de vérifier la bonne trajectoire du site, dans la direction de la référence. Dans tous les cas, un « bon » indicateur répond à plusieurs critères : facile à mesurer et relativement peu couteux, ne pas présenter de difficultés taxonomiques ou de difficultés de mesures, être sensible aux mesures de restauration, i.e. possibilité d'être inclus directement dans les hypothèses à tester. La facilité et le faible cout d'échantillonnage sont particulièrement importants dans les projets de suivi à long terme. En effet, bien que des budgets parfois importants soient alloués à la restauration écologique, ceux-ci concernent bien souvent des projets à durée restreinte. Les budgets attribués aux suivis, quant à eux, sont généralement peu conséquents, voire totalement inexistants.
Nous allons brièvement caractériser des indicateurs qui, au vu des objectifs de restauration fixés, permettent d'évaluer la représentativité et la fonctionnalité du cortège d'espèces de l'écosystème restauré (i.e. évaluation des attributs). Classiquement, l'évaluation – biotique – d'une restauration repose soit sur une approche « espèce », soit sur une approche « communauté ».
Approche espèce. L'approche espèce fait référence à une espèce cible de la restauration, souvent rare ou menacée, ou un groupe restreint de telles espèces. Les indicateurs concernent, dans ce cas, directement l'état de la (les) population(s) (nombre d'individus, démographie, diversité génétique, etc.). Bien que son utilisation se justifie dans le cadre de suivi de projets de restauration visant explicitement une espèce en particulier, l'approche espèce a fait l'objet de critiques concernant le fait qu'elle n'apporte qu'une information restreinte par rapport aux diverses composantes de biodiversité de l'écosystème à évaluer. Ces mêmes critiques suggéraient des approches considérant des niveaux d'organisation supérieurs tels que les écosystèmes ou les paysages. De ces critiques, est né le concept d'espèces parapluie. Il s'agit d'espèces dont les exigences importantes sont supposées englober les exigences – moins étendues – d'un ensemble d'espèces. Ainsi, les espèces parapluie permettent d'appréhender la réponse de toute une série d'espèces face aux mesures de restauration, tout en conservant l'avantage (économique et main-d'œuvre) d'une collecte de données restreinte, puisque ne concernant qu'une espèce. Toutefois, Franklin souligne que des évaluations (et plus généralement des stratégies de conservation), centrées sur une espèce, même parapluie, peuvent passer à côté d'autres aspects critiques de l'écosystème dans lequel l'espèce se développe. La notion d'espèce parapluie reste utile mais devrait dès lors être inclue dans une approche multi-taxonomique identifiant un ensemble d'espèces (focales) dont les exigences spatiales, compositionnelles et fonctionnelles comprennent les exigences de toutes les autres espèces d'une région.
Approche communauté. De son côté, l'approche communauté est supposée saisir l'intégrité, la diversité et la vulnérabilité d'une communauté donnée. Des indicateurs classiques en sont la diversité et la richesse spécifique, souvent mises en relation avec les patrons paysagers. La richesse spécifique est le nombre d'espèces correspondant à un nombre d'individus (ou une biomasse) donnés ou à une superficie donnée. Notons qu'un problème lié aux estimateurs de richesse spécifique est leur dépendance vis-à-vis de l'effort d'échantillonnage, rendant notamment difficile la comparaison des richesses spécifiques entre études. Certains indices permettent toutefois de remédier à ce problème. La richesse spécifique peut être considérée dans son ensemble (nombre total d'espèces) ou être décomposée en compartiments. La richesse en espèces spécialistes de l'écosystème visé par la restauration est ainsi fréquemment utilisée. En effet, les espèces spécialistes sont davantage sensibles aux modifications environnementales que les espèces généralistes et l'impact d'une restauration, de même que les vitesses de (re)colonisation du milieu restauré peuvent ainsi différer entre les différents compartiments de la richesse spécifique. D'autres approches vont plus loin et visent à générer des résultats permettant une meilleure compréhension des mécanismes écologiques sous-jacents aux réponses différenciées entre espèces et déterminant la composition en espèces dans un écosystème donné. Les groupes fonctionnels en sont un exemple. Il s'agit d'ensembles d'espèces ayant des combinaisons de traits d'histoire de vie morphologiques, physiologiques et phénologiques similaires. Dans le cadre d'une approche communauté, l'aspect multi-taxonomique trouve également son intérêt. Le recours à des indicateurs de suivi et d'évaluation répondant à différentes échelles temporelles est préférable pour une évaluation pertinente à long terme. En effet, différents taxons répondent à des vitesses diverses aux modifications environnementales liées à la restauration. Dans un projet de restauration de rivière, Trexler (1995) avait estimé la réponse des végétaux aquatiques à 3-8 ans, celle des invertébrés à 10-12 ans et celle des poissons à 12-20 ans. De telles différences de récupération par les différents taxons doivent être prises en compte et se refléter par un choix judicieux des différents indicateurs d'évaluation.
Dette d'extinction et crédit de colonisation. Une fois les données de suivi collectées et les différents indices d'évaluation de l'écosystème restauré calculés, il convient de garder à l'esprit ce fait que certaines espèces répondent – presque – immédiatement aux modifications environnementales, alors que d'autres réagiront avec un certain délai. Deux situations de déséquilibre peuvent ainsi apparaitre. Du fait de relations bien établies entre la richesse spécifique et les propriétés spatiales (surface, connectivité, effet lisière, etc.) d'un fragment d'habitat, on peut théoriquement déterminer la richesse spécifique attendue dans ce fragment, pour un paysage donné. Toutefois, le délai de réponse des espèces peut résulter en un surplus d'espèces par rapport à la situation d'équilibre; il s'agit d'espèces persistant dans le fragment, alors que leurs exigences ne sont plus rencontrées, et donc vouées à s'éteindre localement dans un avenir plus ou moins proche selon leur délai de réponse. Ce phénomène est connu sous le terme de dette d'extinction et concerne principalement des situations de dégradation d'habitat telles que la fragmentation. À l'inverse, lorsque la situation spatiale d'un fragment d'habitat est « améliorée » (restauration par augmentation de la surface ou de la connectivité), un crédit de colonisation peut être observé et est défini comme le nombre d'espèces dont une colonisation future est attendue. Ces deux phénomènes ont des implications importantes en termes de conservation. Une dette d'extinction, à l'inverse d'un crédit de colonisation, peut mener à surestimer la richesse spécifique à long terme et de ce fait, à une sous-estimation du niveau de menace pesant sur les espèces.

Conclusion
L'écologie de la restauration est une science encore jeune. Bien que les exemples de restauration s'accumulent, ils sont encore bien souvent trop récents que pour bénéficier de suffisamment de recul et pouvoir évaluer leur efficacité de manière pertinente. Or, l'avancée de cette science passe par la compréhension des réussites, autant que des échecs, de restauration. Ceci nécessite un suivi sur le long terme de la réponse des écosystèmes à la restauration et passe par la définition précise d'indicateurs. Le choix des indicateurs est fonction des objectifs fixés ; ils permettent une approche d'autant plus globale qu'ils intègrent un maximum de compartiments de la diversité biologique. Cliquez ici 

Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030)
Intensifier la restauration des écosystèmes dégradés et détruits à l’échelle mondiale
«... Le défi à relever 
La Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes unit le monde derrière un objectif commun : prévenir, enrayer et inverser la dégradation des écosystèmes dans le monde entier. Tous les écosystèmes, qu’il s’agisse des forêts, pâturages, terres de culture, zones humides, savanes et autres écosystèmes terrestres, ou des écosystèmes d’eau douce, marins et côtiers, ou encore des environnements urbains, ont profondément besoin d’être protégés et restaurés, à des degrés divers.

Comment relever le défi 

À l’initiative d’un pays, El Salvador, suivie par plus de 70 pays, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, le 1er mars 2019, une résolution proclamant la période 2021–2030 Décennie pour la restauration des écosystèmes. Dans ce texte, elle a rappelé les résolutions de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement appelant à la préservation et à la restauration de tous les écosystèmes. Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont été invités à diriger la mise en œuvre de la Décennie. La Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes est également alignée sur la dernière décennie des objectifs de développement durable.
L’appel à l’action à l’origine de la proclamation de la Décennie rencontre un écho croissant, d’autant que la sensibilisation aux changements climatiques et autres problèmes environnementaux est plus forte que jamais dans beaucoup de pays. Les études scientifiques montrant les bienfaits de la restauration des écosystèmes pour lutter contre le réchauffement climatique mobilisent de plus en plus les médias et leur audience.

Aider à définir des objectifs clairs et mesurables

Le suivi et la mesure des progrès ne sont toutefois pas réductibles à des chiffres. Actuellement, les efforts de restauration sont entravés, notamment, par le manque de fonds et les difficultés d’accès aux connaissances.
Pour surmonter ces obstacles, les dirigeants doivent se montrer ambitieux, audacieux, créatifs et agir dans le cadre d’une démarche stratégique permettant de trouver les fonds nécessaires ... »- Cliquez ici 

Restauration écologique des forêts par l’utilisation d’espèces autochtones au nord-ouest de la Tunisie
une nouvelle expérience d’approche participative
La restauration des massifs forestiers est essentielle face à la perte et à la dégradation continues des forêts à l’échelle mondiale. La zone d’étude de M’sid-Nefza au Nord Ouest de la Tunisie souffrent ainsi d’un problème de dégradation continu. Cette situation résulte des effets combinés de plusieurs facteurs historiques, socioéconomiques, sylvicoles et naturels. Un programme d’approche participative intégrée avec différentes parties prenantes (communautés locales, services forestiers locaux et scientifiques) visant à réduire la dégradation des terres et à promouvoir la restauration des forêts a été mis en place. Dix espèces végétales de provenance locale ont été utilisées pour ce projet de restauration. Dans une parcelle de 7 ha, plus de 1 000 plantules ont été plantées. Après deux années, le site pilote est resté intact, libre de tout acte de vandalisme et de pâturage. Les indicateurs du fonctionnement des écosystèmes mesurés sont en cours d’amélioration mais l’importante implication et la motivation des communautés locales pour la mise en œuvre du projet constituent un réel support pour le succès de cette expérience de restauration.- Source: Dialnet, N°1, 2019. Cliquez ici

Tunisie : un appel à projet 2020-2021 sur le thème de La Conservation et la Restauration des écosystèmes dégradés et de leur biodiversité
«... L’initiative de programmation conjointe Water JPI et le réseau BiodivERsA ont lancé un appel sur le thème de la conservation et la restauration des écosystèmes dégradés et de leur biodiversité, avec un focus sur les écosystèmes aquatiques, a annoncé le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique dans un communiqué rendu public en novembre 2020.
L’appel conjoint ” BiodivRestore ” soutiendra les trois thématiques suivantes: L’étude des processus biologiques et biophysiques en jeu pour la conservation/restauration et leurs interactions, L’évaluation des synergies et compromis entre les objectifs, les avantages et les politiques de conservation et de restauration, Le développement des connaissances pour améliorer l’efficacité et le déploiement à plus grande échelle d’actions de conservation et de restauration, précise le ministère.
Il concernera en priorité les systèmes aquatiques d’eau douce, mais aussi tous les environnements (terrestres, d’eau douce et marins) sont aussi éligibles à cet appel, cofinancé par l’UE et 28 pays partenaires dont la Tunisie.
Le lien suivant  [Cliquez ici] est mis à la disposition du public pour plus d’informations ...»- Cliquez ici
Pour plus d'informations, veuillez consulter la vidéo intitulée « BiodivRestore "Conservation et restauration des écosystèmes dégradés et de leur biodiversité" » par l'Agence nationale de la recherche (ANR) qui finance la recherche publique et la recherche partenariale en France, et ce via le lien: [Cliquez ici]




Elaboré par: Lobna ZOUAOUI, Ingénieur Data, Responsable  Veille Stratégique et Technologique
& Community Manager- veille@citet.nat.tn

Vérifié par: Noura KHIARI, Chef du Service Documentation, Information, Edition et Marketing- cdi1@citet.nat

Validé par: Faouzi HAMOUDA, Directeur de la Documentation et de l'Information- cdi@citet.nat.tn